L’agence web WSF installée dans de nouveaux locaux depuis 2021
À la pointe des tendances numériques, l’agence digitale WSF s’est installée chez Station V, ancienne station-service Élan, au mois de mai 2021.
Dans un bâtiment historique de la reconstruction, les 200 mètres carrés de Station V, espace de coworking et de télétravail, sont aménagés sous forme de bureaux modulables. Les véhicules des années 1950 à 1970 y sont mis à l’honneur, respectant le souci du détail. Plaque Mobil Oil, pneus de rallye, pompes à essence réaménagées pour le passage de l’électricité, Gérald Bertin y transmet sa passion pour le monde de l’automobile, de la Bugatti à l’Alpine, en passant par la Facel-Vega, la Delahaye ou la Panhard.
WSF, premier résident des lieux, y a pris ses marques avant d’accueillir des chefs d’entreprise, des entrepreneurs et des télétravailleurs au fil des mois qui ont suivi la fin des travaux. Soucieux de la protection de l’environnement, le président de Glisco, holding qu’il dirige, a respecté des contraintes exigeantes pour limiter l’empreinte carbone de ce lieu innovant. Des écomatériaux d’origine française, du mobilier connecté, des écrans intéractifs tactiles et des prises électriques d’absorption des ondes ont fait l’objet d’une soigneuse sélection.
Cette histoire des locaux autour de l’automobile trouve sa genèse dans la vie personnelle du fondateur de l’agence. « La famille a quitté Vire en 1982, lorsque mes parents ont racheté une ancienne station-service, avec un petit garage attenant, dans lequel ils ont créé le premier centre auto. » Une véritable saga des Bertin dans ce monde de passionnés, transmise aux fils, qui affichent leur sensibilité à cet univers.
Gérald Bertin, fondateur de l’agence web et développement, un riche parcours
Après une école de gestion et de commerce à Saint-Lô, dans laquelle la part belle était déjà donnée au digital, Gérald Bertin s’est orienté vers un master en marketing à l’Idrac Business School. Puis, inspiré par le parcours de grands noms comme Michel Drucker ou Stéphane Collaro, il s’est dirigé vers le service de communication de l’armée, le SIRPA Terre. À cette occasion, il s’est vu confier une mission, « pas des moindres », celle de créer le cahier des charges du site web des armées.
Par la suite, en tant que collaborateur salarié d’une entreprise d’édition, le jeune homme repère, dans le magazine l’Officiel de la franchise, le coup de cœur d’une société, Web Shopping France. Nous sommes en 1998. L’article mettait à l’honneur cette entreprise, dont le projet consistait à développer un réseau national permettant de se déployer sous la forme de la concession, ou franchise. « La société a coulé très rapidement, j’ai racheté la marque et les franchisés sur le territoire national, ce qui m’a donné le petit coup de pouce pour démarrer », explique le précurseur du web à Vire Normandie.
WSF, pionnier du web à Vire Normandie
Les jeunes ne réalisent pas, les anciens ont peut-être oublié, ce qu’était le domaine du web dans les années 90. En 1999 par exemple, les premiers modems émettaient un bruit significatif. Lorsque les internautes naviguaient, ils ne pouvaient pas téléphoner simultanément. Il fallait choisir. Puis l’ADSL est arrivé. Cette technique de communication numérique marquait les prémices de ce que nous connaissons aujourd’hui. Toujours en 1999, lors de la création de l’agence web et développement, Google n’existait pas. Comme le nombre de sites internet se trouvait très faible, le moteur de recherche Yahoo les classait par ordre alphabétique.
Graphiquement, nous avons également traversé de multiples chamboulements. Malgré une constante, avec les couleurs du bleu et du rouge assez récurrentes au fil des années, le retour en images des logos marque les évolutions en matière de design. À l’époque – et ces partenaires demeurent aux côtés de l’entreprise vingt-cinq ans plus tard, un premier prêt bancaire professionnel, avec le Crédit Agricole, était accordé en un quart d’heure seulement. Cela donnait le premier bon signe d’un partenariat toujours actif, en confiance. Quant aux assurances et à la comptabilité, même dilemme. Ce qu’il faut préciser, c’est qu’à l’époque cette activité n’existait pas. Lorsque vous alliez voir un assureur pour protéger la profession du web, c’était complexe, voire impossible. Or Benoît Laizé, parmi nous ce soir en tant qu’agent général des assurances GAN, l’a réalisé et maintenu tout au long des évolutions du métier.
Lors de l’émission des premières factures, un nom de domaine se vendait, en 1999, 900 francs pour une extension .com, 1 500 francs pour un .fr, plus cher selon les normes de l’AFNIC, association chargée de gérer le registre des noms de domaine en France. « Six mois nous étaient nécessaires pour le vendre à nos clients, qui posaient des questions du type « À quoi cela va-t-il nous servir ? » », raconte Gérald Bertin. Aujourd’hui, avant même la création d’une nouvelle entreprise, les premières démarches incluent la question primordiale, « le nom de domaine se trouve-t-il disponible ? »
Dans la période de montée en puissance des réseaux sociaux, avec The Facebook avant Facebook, une veille permanente était déjà réalisée par les membres de l’équipe. Aujourd’hui, il apparaît difficile de contourner ces outils indispensables de vente et marketing, modes de communication privilégiés avec les clients.
Puis, sont apparus les données mobiles et le responsive design. L’Iphone est sorti en 2007. À partir de 2011, tous les sites conçus par WSF se devaient d’être affichés en design responsif. « Nos clients nous demandaient la refonte pour un affichage optimisé sur tablette ou téléphone. Intéressant, dans nos domaines d’activité, de se mettre à jour, ce qui offre des opportunités commerciales de développement », rappelle le chef d’entreprise.
Avec l’explosion d’internet, entre 2005 et 2010, l’agence digitale s’est attachée à anticiper les diverses évolutions. Durant cette période clé, l’accompagnement des clients, primordial, s’est assorti d’un travail de conception titanesque pour un rendu parfois très basique au vu des technologies de l’époque.
Les questions de sécurité et de législation au cœur de l’activité de WSF
Comme l’expliquait le fondateur de l’agence dans son discours, « dans le web, il faut toujours une sauvegarde, d’une sauvegarde, d’une sauvegarde », sur plusieurs supports. En effet, l’importance des éléments de sécurité est restée un élément majeur du travail, en interne comme en externe, lors de l’accompagnement des clients, entreprises et collectivités.
Aujourd’hui, la contrainte RGPD, règlement général sur la protection des données individuelles, se durcit depuis 2018. Google a imposé, pour un bon référencement dans son moteur de recherche, les certificats SSL, matérialisés par le petit cadenas en amont du nom de domaine. Sans hébergement sécurisé, Google supprimait les sites de sa base de données, ce qui rendait les pages web inaccessibles aux internautes.
De plus, la gestion des cookies et le consentement sont devenus, en 2024, d’une grande complexité. Depuis le mois dernier, c’est-à-dire en mars 2024, 16 outils à l’échelle mondiale surveillent la conformité avec la Règlementation Générale sur la Protection des Données. De la même manière, dès la fin de l’année, les sites web ne respectant pas les consentements et les accords de confidentialité vont progressivement se voir désindexés. Afin d’éviter des sanctions lourdes, à l’instar de 3 ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende, les outils doivent d’ores et déjà être mis en place. Chez WSF, un temps conséquent est accordé à la recherche de solutions pour les clients.
L’agence web WSF, organisme de formation certifié attaché à la protection de l’environnement et soucieux d’anticiper les perspectives d’avenir
Alors même que beaucoup de clients de l’agence se trouvaient des collectivités territoriales, le souci de la responsabilité écologique s’est très rapidement fait sentir. Depuis 2007, WSF pratique un hébergement web non carboné, en utilisant des énergies renouvelables. Aujourd’hui, un système adiabatique, soit imperméable à la chaleur, offrant une transformation au cours de laquelle les calories sont recyclées, permet une économie de 30 à 40 % d’énergie sur la consommation des centres serveurs destinés à abriter les pages web.
Dans le cadre de la création de sites web d’hôpitaux, la structure se trouve habilitée, grâce au respect des normes ISO, à héberger des données de santé pour des établissements hospitaliers.
Côté formation à présent, le passage des années s’est également fait sentir. « Pour la petite histoire, un an après la création de l’agence web WSF, en avril 2000, nous avons demandé une autorisation à la préfecture afin de devenir centre de formation. À l’époque très simple, cette démarche a considérablement évolué. Aujourd’hui, le niveau de contrainte extrêmement lourd n’échappe pas aux professionnels du secteur. Après DataDock il y a quelques années, la certification Qualiopi d’aujourd’hui impose le respect. »
Pour synthèse de nos activités ces 25 dernières années, nous pouvons nous enorgueillir d’avoir accompagné 600 entreprises dans 3 000 projets, mais aussi dispensé 2 000 heures de formations.
« Notre riche expérience nous permet d’ailleurs d’accéder à des entreprises qui nous font confiance. » En tant que prestataire référencé de la CCI, Chambre de commerce et d’industrie, WSF a su, au fil des évolutions de ce métier, construire les étapes incontournables à sa pérennisation.
En dernière phase, « nous intégrons aujourd’hui l’IA, l’intelligence artificielle, dans nos usages et nos solutions digitales. » En tant qu’utilisateurs de ces techniques innovantes, la personnalisation permet aux équipes de disposer de plus d’informations sur les clients, afin de mieux les considérer, de mieux les orienter et de leur faire gagner un temps précieux.
WSF - Agence Web | Conception WSF © 2022 -